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L'AFGHANISTAN

 

UNE ETUDE DONNE LE FEU VERT POUR UN SYSTEME DE LICENCE DE L’OPIUM EN AFGHANISTAN

POUR LA PRODUCTION DE MÉDICAMENTS ESSENTIELS.



Une feuille de route pour la stabilité du pays: le système de licence mettra un terme a la crise de la drogue en Afghanistan.

Ce système soutiendra la croissance économique en Afghanistan et soulagera le déficit mondial des médicaments contre la douleur.

Le Conseil de Senlis annonce la prochaine phase de l’étude:

- Explorer le développement d’une marque spécifique de médicaments essentiels afghans

- Le rapport recommande une ‘voie rapide’ pour répondre à l’urgence de la crise de la drogue en Afghanistan.

- L’expansion des cartels de la drogue menace l’ouverture du pays. Selon l’étude la production de l’opium sous licence présente une opportunité unique pour changer la donne en Afghanistan.

Kaboul – Une nouvelle étude scientifique dévoilée aujourd’hui par le Conseil de Senlis, un centre de réflexion international sur la politique de la drogue, donne le feu vert au développement d’un système de licence pour la production d’opium en Afghanistan. L’opium réglemente sera utilise pour produire des médicaments essentiels, comme la morphine et la codéine, qui éviteront a des millions de personnes de souffrir notamment dans les pays en voie de développement parce que ils n’ont pas accès a ces médicaments.

L’étude conclue qu’un tel projet mettra un terme a la crise de la drogue en Afghanistan et aidera à stabiliser le pays. Le système de licence déplacera la culture du pavot a opium du marche illégal de la drogue vers l’économie légale.« C’est une question de transformer quelque chose de néfaste en quelque chose de bénéfique ». Le Directeur général du Conseil de Senlis, Emmanuel Reinert explique que « la politique actuelle de la drogue a clairement échoue a contrôler la production d’opium et a compromis les efforts produits pour restaurer la sécurité et stimuler le développement économique en Afghanistan ».

« C’est une question de transformer quelque chose de néfaste en quelque chose de bénéfique ». Le Directeur général du Conseil de Senlis, Emmanuel Reinert explique que « la politique actuelle de la drogue a clairement échoue a contrôler la production d’opium et a compromis les efforts produits pour restaurer la sécurité et stimuler le développement économique en Afghanistan ».

Une opportunité unique pour l’Afghanistan:

« C’est une unique opportunité pour l’Afghanistan de reprendre contrôle sur son futur et son développement économique », explique Gulalai Momand, Vice Directrice Afghanistan du Conseil de Senlis, originaire de la province de Nangahar. » « Non seulement un système de licence d’opium aidera les fermiers Afghans en les rendant économiquement indépendants, cela relèvera la pression qui pèse sur le gouvernement Afghan pour fournir des alternatives à la production d’opium. Cette étude montre qu’une ressource naturelle précieuse peut être utilisée d’une façon positive qui aide l’humanité. »

« Le développement alternatif devrait être place au centre de la politique de la drogue en Afghanistan », déclare Raymond Kendall, Secrétaire General Honoraire d’Interpol. « La militarisation de la politique de la drogue doit être évitee a n’importe quel prix si nous voulons stabiliser le pays. »

Une feuille de route pour la stabilité:

« La production d’opium sous licence est un plan d’action pour la stabilité, » suggère Emmanuel Reinert. Il précise que la politique actuelle d’éradication du pavot a opium, a partir duquel les agriculteurs tirent leur subsistance, fait peser un menace sur la future paix et stabilité en Afghanistan après 25 années de conflits. « L’eradication est contre-productive en ce sens qu’elle haute la source de revenu des fermiers sans pour autant apporter d’alternative. Les fermiers risquent de perdre leur confiance dans le gouvernement, ce qui créera la même situation que celle qui a porte les Talibans au pouvoir. »

L’étude conclue qu’un système de licence aidera à stabiliser la fragile démocratie Afghane en offrant un revenu stable aux fermiers et en autorisant le pays à produire de l’opium pour l’industrie pharmaceutique. En dépit des efforts dans le domaine de l’éradication, la production illégale d’opium représente environ la moitie du Produit National Brut. Actuellement, 100% de l’opium produit en Afghanistan est transforme en drogues illégales, qui sont vendues dans les rues d’Europe, d’Asie et d’Amérique.

S’inspirer des modèles de licence existants:

De programmes de licence d’opium similaires ont été mis en place avec succès en Australie, en France, en Inde et en Turquie au cours des dernières décennies. En Inde, par exemple, environ 130000 fermiers cultivent de façon légale le pavot a opium.

Lorsque la Turquie est passée d’une production illégale à un système de licence, des accords de tarifs préférentiels ont été signes avec les Etats-Unis et les Nations Unies, qui stipulent que 80% des besoins américains doivent être couverts par la production Turque et Indienne d’opium.

L’étude recommande que l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) dévoile la structure du marche de l’opium réglemente dans le but d’évaluer les besoins réels mondiaux en préparations pharmaceutiques contre la douleur.

Un déficit mondial des medicaments contre la douleur:

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’OICS, il y a un déficit mondial en médicaments essentiels, particulièrement dans les pays en voie de développement Seulement 7 pays consomment 77% des médicaments a base d’opium - Etats-Unis, Royaume-Uni, Espagne, Italie, France, Australie et Japon. L’Université de Toronto, qui a contribue a l’étude, a établi que seulement 24% des besoins en traitement contre la douleur sont satisfaits. Nombre de pays en voie de développement, incluant l’Afghanistan, ont un accès très limite a ces préparations pharmaceutiques.

« C’est une tragique ironie que le pays qui produit le plus d’opium au monde n’ait pas accès à ces médicaments vitaux, » déclare Emmanuel Reinert.

Phase deux de l’étude de faisabilite: Une marque Afghane de médicament:

Le Conseil a annonce ses projets pour la Phase deux de étude, qui inclura l’examination des possibilités d’établir un accord entre des pays intéresses qui donneront a l’Afghanistan sa propre marque de médicaments a base d’opium et un statut international spécial pour la production d’opium.

« Afin de répondre aux circonstances exceptionnelles de l’Afghanistan, des accords de tarifs préférentiels pourront être conclus avec des marches potentiels en Europe et en Asie, » dit Emmanuel Reinert.

Le Conseil a annonce que la Phase deux inclura également l’étude d’une loi amnistie afin d’intégrer tous les acteurs de l’industrie de l’opium dans le nouveau système légal.

Une forte demande pour les drogues illégales oblige la communauté internationale:

« Etant donne que la demande provient des pays en dehors de l’Afghanistan, la communauté internationale à l’obligation morale de soutenir le développement d’initiatives qui contribuent à responsabiliser le gouvernement Afghan, » dit Emmanuel Reinert.

Le Conseil explique que les formes traditionnelles et locales de gouvernement et de contrôle sociale seront étudiées de façon approfondie afin de définir le rôle qu’elles seront appelées a jouer dans un système de production d’opium sous licence.

« En Amérique latine, les mesures de contrôle des drogues ont échoué a s’adapter aux coutumes locales et ont abouti a l’affaiblissement de l’Etat-droit, » note Francisco Thoumi, économiste et expert colombien de la drogue. « Il est indispensable de consulter les jirga et shura locales afin d’assurer le succès des dispositifs de contrôle. »

Le Conseil de Senlis a commandite cette étude avec la collaboration d’experts et de centres universitaires internationaux.

Les dix recommandations du rapport incluent :

1 - Développer une ‘voie rapide’ pour la mise en place d’un système de licence contrôle de la production d’opium en Afghanistan

2 - Etablir la meilleure variété de pavot a opium pour le développement d’une industrie réglementée de l’opium en Afghanistan

3 - Créer une segmentation du prix qui bénéficie en priorité aux fermiers afghans, crée des opportunités industrielles et génère des revenus fiscaux

4 - Examiner l’accès spécial a de nouveaux marchés et les possibilités de développer une ‘marque’ Afghane de morphine et de codéine

5 - Explorer la possibilité d’établir des accords de tarifs préférentiels entre l’Afghanistan et des pays importateurs inspires par les accords préférentiels concluent avec les Etats-Unis, l’Inde et la Turquie

6 - Développer des systèmes avances de contrôle au seing des systèmes légaux pour prévenir la diversion de l’opium sous licence

7 - Intégrer les acteurs de l’économie de l’opium par l’intermédiaire d’une loi d’amnistie

8 - Développer un système équitable de sélection des fermiers et des champs pour la production d’opium sous licence

9 - Exiger que l’OICS dévoile la structure du marché de l’opium réglementé

10 - Réorganiser les priorités de la politique de la drogue en Afghanistan dans le but de donner la priorité au développement alternatif et d’éviter la militarisation de la politique de la drogue en Afghanistan.

Le rapport conclut:

1 - Il y a un large déficit des préparations pharmaceutiques a base d’opium dans le monde

2 - La voie existe pour une ‘voie rapide pour la mise en place d’une licence d’opium en Afghanistan

3 – Un programme de licence d’opium bénéficierait aux fermiers afghans et a l’économie Afghane dans son ensemble

4 - Un système avance de contrôle permettra de prévenir la diversion de l’opium dans le marche illégal de l’héroïne

5 – La possibilité existe de développer une marque spéciale de morphine et de codéine Afghane qui pourrait être commercialisée dans le cadre d’un accord de tarifs préférentiels, semblable aux accords passes entres les Etats-Unis et des pays producteurs d’opium.