Le Canada lancera un programme de lutte contre la radicalisation islamique

Le gouvernement fédéral s'apprête à lancer un programme contre la radicalisation islamique,
vu le nombre croissant de jeunes Canadiens entraînés dans l'univers maléfique du jihad.
La GRC vise à aider ses agents des premières lignes à immuniser les jeunes contre le virus islamiste.
Quant à la Police, elle travaillera également avec la Sécurité publique à contrecarrer la propagande jihadiste qui sévit dans les médias sociaux...

 

Canada-radicalisation

 

Outre l'Internet, les foyers de radicalisation des jeunes Canadiens comprennent les nombreuses mosquées et associations-de-jeunes affiliées soit aux Frères musulmans (incluant les salafi-jihadistes de toutes barbes), soit au réseau implanté au Canada par des Khomeinistes internationaux comme Son Éminence Ali Sbeiti, le représentant de Khamenei à Montréal.  

(National Post) Le gouvernement fédéral s'apprête à lancer un programme national de lutte contre la radicalisation en réponse à l'accroissement du nombre de Canadiens en difficulté qui sont entraînés dans l’univers de la violence extrême promue par Al- Qaïda.

Les autorités finalisent un plan de lutte contre la radicalisation, après la mort de jeunes extrémistes canadiens en Syrie, en Algérie et en Somalie, et l’arrestation d’individus soupçonnés de planifier des attentats terroristes en Ontario et en Colombie-Britannique, au cours de la dernière année.

La GRC est en train de mettre sur pied un programme visant à aider les agents de première ligne à intervenir après que des parents, des éducateurs ou d’autres personnes auront indiqué qu’un jeune pourrait être en voie de radicalisation. Le programme s’appliquera uniquement à ceux qui n’ont pas encore franchi la barrière du terrorisme.

La GRC travaille également avec Sécurité publique Canada à l’élaboration d’un «contre-discours» répondant à la propagande extrémiste, en grande partie sur Internet, qui a convaincu 130 Canadiens de se joindre à des groupes terroristes à l'étranger, dont 30 en Syrie. [   ]

La radicalisation est une problématique sensible pour la police, car elle implique des croyances religieuses et idéologiques; de surcroît, dans bien des cas, aucun crime d’a été commis. Pour la surintendante Shirley Cuillierrier, il s’agit toutefois de «police communautaire 101», à l’instar des interventions auprès des familles aux prises avec la consommation de drogue, les tentatives de suicide ou la violence domestique.

«Quand on nous appelle, on veut être en mesure d’aider et de réagir, et de réunir les partenaires sociaux appropriés. En ce qui concerne les jeunes en voie de radicalisation, il y a des signaux et l’entourage observe toujours un changement de comportement, mais personne n’appelle la police», a-t-elle ajouté.

Elle a indiqué que les familles craignent que les jeunes en question ne soient arrêtés si la police est impliquée. «Mais je pense que nous sommes arrivés à un point dans ce pays où les parents et les proches doivent se demander ce qu'ils veulent : avoir de l’aide ou courir le risque de ne plus jamais revoir leur enfant ?» [   ]

Source : RCMP set to tackle extremism at home with program to curb radicalization of Canadian youth, par Stewart Bell, National Post, 4 mars 2014. Traduction par Poste de veille

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