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D'anciens dirigeants mondiaux lancent un appel pour la résolution du conflit

Agence France-Presse
Le mardi 03 octobre 2006
LONDRES

Plus d'une centaine d'anciens dirigeants mondiaux, ministres des affaires étrangères, diplomates et chefs religieux, se sont prononcés mercredi dans une lettre ouverte publiée par le Financial Times pour une résolution rapide du conflit du Proche-Orient.

La lettre, dont l'idée a été lancée par le "Groupe International de Crise" et paraphée notamment par l'ancien Président américain Jimmy Carter, l'ex-premier ministre britannique, John Major, et l'ancien Président de l'Union Soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, lance un appel à "une action internationale urgente".

Parmi les autres signataires, figurent l'ancien secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros-Ghali, le dalaï-lama, l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, et huit Prix Nobel de la Paix, dont Carter, Gorbatchev et Tutu.

"Toutes les parties sont perdantes dans ce conflit à l'exception des extrémistes à travers le monde qui prospèrent par la rage qu'ils continuent à déchaîner", affirme la missive. "Chaque jour qui passe plombe un peu plus la perspective d'une solution pacifique et durable", poursuit la lettre signée par 135 personnalités.

Pour les signataires de la lettre ouverte, "tant que le conflit durera, il provoquera de l'instabilité et la violence dans la région et en dehors".

"Les but à atteindre doivent être la sécurité et l'entière reconnaissance de l'Etat d'Israël à l'intérieur de frontières reconnues, la fin de l'occupation pour le peuple palestinien, avec l'octroi d'un Etat souverain, indépendant et viable, et le retour à la Syrie de son territoire perdu", poursuit la lettre.

Elle appelle à la réunion, le plus tôt possible, d'"une nouvelle conférence internationale, en présence des acteurs les plus importants du conflit du Proche-Orient, qui permettra de mettre en route des négociations détaillées sur un accord de paix global".

La lettre demande également la fin du boycott financier de l'Autorité Palestinienne, l'ouverture de pourparlers entre Israël et les dirigeants palestiniens, ainsi qu'entre Israël, la Syrie et le Liban.

psr/mpd